La Bataille d'Angleterre

 

 

Au cours de l'été 1940, Hitler était devenu maître de l'Europe du cap Nord jusqu'aux Pyrénées. Seul le Royaume-Uni continuait la lutte : son nouveau Premier ministre (depuis le 10 mai 1940), Winston Churchill, refusait avec mépris les tentatives de négociations esquissées par l'Allemagne. Les États-Unis, choqués par la défaite de la France, entamèrent bien un premier pas vers un engagement plus substantiel en votant la première conscription de leur histoire effectuée en temps de paix (septembre 1940, Selective Service Act, le service militaire sélectif) et en augmentant considérablement leur budget militaire, mais l'opinion publique refusa toute entrée en guerre. Dans un premier temps, les Allemands espéraient soumettre les Britanniques en coupant leurs communications maritimes. En juin 1940, ils entreprirent la bataille de l'Atlantique, utilisant leur armement sous-marin pour couper le Royaume-Uni de ses ressources extérieures. Les Allemands disposaient maintenant de bases sous-marines en Norvège et en France. Les convois subirent donc les redoutables attaques allemandes jusqu'en 1943 et même au-delà. Mais, durant l'été 1940, il sembla à Hitler que la solution la plus expéditive pour en finir avec la Grande-Bretagne était de l'envahir, ce qui impliquait de faire traverser la Manche à son armée. Pourtant, Hitler ne souhaitait pas prendre un tel risque avant que l'aviation britannique ne soit neutralisée. De fait, la bataille d'Angleterre se déroula dans les airs et non sur les plages. Le 13 août 1940, la Luftwaffe (l'aviation allemande) lança des attaques de jour contre les ports et les aérodromes. À partir du mois de septembre, les bombardements massifs (le Blitz) devinrent plus violents, touchant les villes de l'intérieur. L'objectif allemand était triple : détruire le potentiel industriel britannique, terroriser la population et anéantir l'aviation du pays (la Royal Air Force, RAF). Mais les Allemands avaient compté sans un nouvel appareil, le radar, qui accrut grandement l'efficacité des Britanniques. Les pertes allemandes s'avérant très importantes, il fut alors décidé de privilégier les bombardements nocturnes. Après les régions du sud, ce fut Londres qui subit les attaques incessantes de l'Allemagne nazie. La Luftwaffe perdit plus de 2 500 avions sans réussir à détruire la flotte aérienne britannique, ni à entamer le moral de la population civile, galvanisée par les discours de son Premier ministre. Le 17 septembre 1940, Hitler dut décider de différer l'invasion à une date indéterminée : c'était le premier échec de l'Axe. Cependant, les zones de combat se déplacèrent et se généralisèrent.

Bataille d'Angleterre, combats qui opposèrent l'armée de l'air britannique (RAF) et l'armée de l'air allemande (Luftwaffe), au cours de la Seconde Guerre mondiale, et qui se traduisirent par la première défaite nazie depuis le début du conflit en 1939. La bataille d'Angleterre mit en échec les plans d'Adolf Hitler qui étaient d'envahir la Grande-Bretagne. Elle symbolisa la résistance du Royaume-Uni, alors seul dans le combat contre l'Allemagne nazie. Après la défaite de la France en juin 1940, le Royaume-Uni avait rejeté avec mépris toutes les tentatives de négociations proposées par le Führer, et, en cas d'attaque, son aviation devenait encore plus essentielle que sa marine. Hitler, contre l'avis de ses amiraux, décida, en juillet 1940, d'envahir l'archipel!; le débarquement - opération See-Löwe («!Otarie!») - fut programmé pour le 15 septembre. L'Allemagne devait s'assurer de la maîtrise de l'espace aérien, seul moyen de préparer l'invasion. Dans la lutte qui s'ensuivit, le rapport de force fut très disproportionné : la Luftwaffe de Göring, dont les opérations étaient menées en grande partie depuis des aérodromes belges et français, comptait quelque 2 670 avions, dont 1 015 bombardiers (Junker, Dornier et Heinkel), 350 bombardiers Stuka, 930 chasseurs et 375 chasseurs-bombardiers (Focke-Wulf et Messerschmitt). Face à cet énorme potentiel, le général Dowding ne pouvait aligner que 650 avions de la RAF (Spitfire et Hurricane), répartis en 52 escadrons. Pourtant, même si leurs forces étaient six fois moins puissantes que celles des Allemands, les Britanniques bénéficiaient d'un certain nombre d'avantages qui allaient s'avérer cruciaux au fur et à mesure de l'évolution de la bataille. D'abord, les chasseurs britanniques étaient plus rapides et plus maniables. Ensuite, les Britanniques avaient construit, juste avant que la guerre n'éclate, une chaîne de stations-radar prévue pour fournir une alerte précoce qui leur permettait de mesurer la force et la progression des formations ennemies en approche, et d'envoyer la chasse à leur rencontre. Les radars permettaient également aux Britanniques de ne pas envoyer de patrouilles systématiques, ce qui permit de réaliser des économies vitales en carburant et en hommes. Par ailleurs, les Britanniques combattaient à proximité de leurs bases alors que les avions allemands étaient rendus vulnérables par leur court rayon d'action, qui exigeait des réapprovisionnements fréquents en carburant. Enfin, un pilote britannique éjecté en vol de son appareil et non blessé au-dessus du Royaume-Uni, pouvait reprendre les combats en quelques heures, tandis qu'un pilote allemand dans la même situation était définitivement perdu. La première phase de la bataille se déroula en juillet et août 1940!; les Allemands, préparant alors leur futur débarquement, bombardèrent les navires, les ports, les terrains d'aviation, les usines aéronautiques et les stations-radar. La résistance britannique transforma le combat en guerre d'usure!; la RAF fut mise à mal, elle perdit plus de la moitié de ses avions et un quart de ses pilotes!; l'Allemagne était proche de réussir lorsque son état-major décida d'une nouvelle stratégie. Fin août, Churchill, pour répondre à un bombardement accidentel de Londres, avait ordonné des raids sur des sites industriels en Allemagne (Berlin, Essen, Düsseldorf). Hitler et Göring décidèrent alors de s'engager dans un processus de bombardements massifs des villes anglaises pour saper le moral de la population, désorganiser l'économie et déstabiliser le gouvernement qui devrait plier. Du 7 septembre au 5 octobre, des raids d'une violence alors inconnue s'abattirent sur l'Angleterre, mais les objectifs d'Hitler ne furent pas atteints!; l'Angleterre semblait galvanisée par les épreuves et les pertes allemandes s'avérèrent fort lourdes. Le 17 septembre, Hitler avait décidé d'ajourner l'opération Otarie en conséquence des destructions que la flotte réunie dans les ports français et belges avait subie du fait des actions de la RAF. À partir d'octobre 1940, grâce à un nouveau procédé de radionavigation, l'Allemagne privilégia les attaques nocturnes afin de réduire ses pertes. Durant des mois, les Anglais subirent le Blitz, les raids de véritables armadas de 200 à 300 avions qui larguaient chaque nuit, sauf si la météo interdisait les vols, des tonnes de bombes explosives ou incendiaires!; Coventry, le 15 novembre, fut réduite en cendres!; il y eut 45 000 morts et 51 000 blessés, mais le Royaume-Uni résista. Hitler avait échoué!; les bombardements massifs s'espacèrent après mai 1941, où Londres connut les attaques les plus destructrices.

The English Battle
During the summer 1940, Hitler had become main of Europe of the headland North until the Pyrenees. Only United Kingdom continued the struggle: his/her/its new prime minister (since May 10, 1940), Winston Churchill, refused with contempt tentatives of negotiations sketched by Germany. The United States, shocked by the defeat of France, started one well first not toward a more substantial engagement while voting the first conscription of their history done in time of peace (September 1940, Selective Service Act, the selective military draft) and while increasing considerably their military budget, but the public opinion refused all entrance in war. In a first time, Germans hoped to submit British while cutting their maritime communications. In June 1940, they undertook the battle of the Atlantic, using, their submarine arming to cut United Kingdom of his/her/its resources outside. Germans now arranged submarine bases in Norway and in France. Convoys underwent the dangerous attacks therefore German until 1943 and same beyond. But, during the summer 1940, him, seems to Hitler that the most expeditious solution to finish some with Britain was to invade him, what implied to make cross, the English Channel to his/her/its army. Yet, Hitler didn't wish to take a such risk before the British aviation neutralized. Of fact, the battle of England took place in airs and no on beaches. August 13, 1940, the Luftwaffe (the German aviation) launched attacks of day against harbors and airfields. From the month of September, the massive bombardments (the Blitz) became more violent, concerning cities of the inside. The German objective was triple: to destroy the potential British industrial, to terrorize the population and to annihilate, the aviation of the country (the Royal Air Forces, RAF). But Germans had counted without a new device, the radar, that greatly increased the efficiency, of British. The German losses proving to be very important, him, is decided then to privilege the nocturnal bombardments. After the regions of the south, it was London that sudden the unceasing attacks of Germany Nazi. The Luftwaffe lost more than 2 500 planes without succeeding in destroying the British airfleet, nor to start the state of mind of the population civilian, galvanized by his/her/its prime minister speeches. September 17 1940, Hitler must decide to defer the invasion to an indeterminate date : it was the first failure of the axis. However, zones of fight himself travels and became widespread.

Bataille of England, fight that opposed the British airforce (RAF) and the German airforce (Luftwaffe), during the Second World war, and that were translated by the first Nazi defeat since the beginning of the conflict in 1939. The battle of England put in failure plans of Hitler Adolf that were to invade Britain. Her symbolizes the resistance of United Kingdom, then alone in the fight against the Nazi Germany. After the defeat of France in June 1940, United Kingdom, had rejected with contempt all tentatives of negotiations proposed by the Führer, and, in case of attack, his/her/its aviation became again more essential that his/her/its marine. Hitler, against the opinion of his/her/its admirals, decided, in July 1940, to invade the archipelago!; the landing - See-Löwe operation («!Otarie!») - was programmed for September 15. Germany had to to ascertain the restraint of the aerial space, only means to prepare the invasion. In the struggle that followed, the report was by force very disproportionate : the Luftwaffe of Göring, whose operations were led in big left since the Belgian and French airfields, counted 2 670 some planes, of which 1 015 bombardiers (Junker, Dornier and Heinkel), 350 bombardiers Stukas, 930 hunters and 375 hunter-bombardiers (Focke-Wulf and Messerschmitt). Facing this enormous potential, the general Dowding could only align 650 planes of the RAF (Spitfire and Hurricane), distribute in 52 squadrons. Yet, even though their strengths were six less powerful times that those of Germans, British benefitted a certain number of advantages who was going to prove to be crucial with the progression of the evolution of the battle. First, the British hunters were faster and more manageable. Then, British had constructed, just before that the war doesn't explode, a chain of station-radar foreseen to provide a precocious alert that permitted them to measure strength and the progression of the hostile formations in approach, and to send hunt to their meeting. Radars also allowed British not to send of systematic patrols, what permitted to achieve some vital savings, while vaporizing and in men. Otherwise, British fought close to their bases whereas the German planes were given back vulnerable by their court radius of action, that required reorders frequent while vaporizing. Finally, a British pilot ejected in flight of his/her/its device and no injured above of United Kingdom, could take fights in some hours, while a German pilot in the even situation was lost definitely. The first phase of the battle took place in July and August 1940!; Germans, preparing their then, future landing, bombarded ships, harbors, lands, of aviation, the aeronautic factories and the station-radar. The resistance British transformed the fight in war of usury!; the RAF was put to badly, she/it lost more of the half of his/her/its planes and a quarter of his/her/its pilots!; Germany was near to succeed when his/her/its headquarters decided one new strategy. End August, Churchill, to answer to a bombardment, accidental of London, had ordered raids on the industrial sites in Germany (Berlin, Essen, Düsseldorf). Hitler and Görings decided then to enter into a process of massive bombardments of cities English to undermine the state of mind of the population, to disorganize the economy, and to destabilize the government that should bend. Of September 7 at 5 October, of raids of a violence then unknown fell on England, but Hitler's objectives was not reached!; England seemed galvanized by tests and the German losses proved to be strong heavy. September 17, Hitler had decided to postpone the operation Sea lion as a consequence of destructions that the united fleet in the French harbors and Belgian had undergone the fact of actions of the RAF. From October 1940, thanks to a new process of radionavigation, Germany privileged the nocturnal attacks in order to reduce his/her/its losses. Lasting of months, the, English underwent the Blitz, raids of real armadas of 200 to 300 planes that dropped every night, except if the weather report forbade flights, of the exploding or incendiary bomb tons!; Coventry, November 15, is reduced in ashes!; there were 45 000 deaths and 51 000 injured, but United Kingdom resisted. Hitler had failed!; the massive bombardments became less frequent after May 1941, where London knew the most destructive attacks.