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L'Attaque Allemande
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| Quand l'attaque fut lancée, le 10 mai 1940, les deux camps étaient à peu près à égalité d'effectifs en hommes et en chars, mais les Allemands bénéficiaient d'une très nette supériorité aérienne (Stukas pour les bombardements en piqué) et de l'avantage conféré par le regroupement de leurs chars en divisions blindées. De plus, l'Allemagne imposait sa stratégie offensive alors que ses adversaires, adeptes d'une stratégie défensive, se retrouvaient surpris, débordés et devaient improviser sans grande cohérence entre les différents états-majors. Enfin, contrairement à ce qu'avaient préconisé certains membres de l'armée française (en particulier, le général de Gaulle), les chars n'étaient pas regroupés en divisions, mais dispersés parmi les troupes d'infanterie et, donc, dans l'incapacité d'affronter efficacement les formations blindées de Panzers. Le 10 mai, les troupes aéroportées allemandes atterrirent en Belgique et en Hollande afin de s'emparer des aérodromes, des ponts, des nœuds ferroviaires ainsi que du fort belge d'Eben-Emael, sur la Meuse. L'armée hollandaise se rendit le 14 mai 1940, quelques heures après que les bombardiers eurent détruit le secteur des affaires de Rotterdam. La reine et le gouvernement néerlandais avaient pris la décision de se réfugier au Royaume-Uni. Le 14 mai également, le gros des forces allemandes, précédé du groupe de Panzers, déboucha des Ardennes, ayant balayé la résistance française et enfoncé victorieusement les lignes à Sedan!; elles foncèrent vers la mer, passant derrière les armées françaises et britanniques, venues au secours des Belges. Le roi de Belgique se rendit le 28 mai, avec une grande partie de l'armée belge, mais le gouvernement exilé décida de continuer la lutte. Le 21 mai, les Panzers, protégés par les Stukas, prirent Abbeville, à l'embouchure de la Somme, et continuèrent leur progression vers le nord, en longeant la côte. Le 26 mai, les Français et les Britanniques étaient acculés dans la poche de Dunkerque. Une flotille hétéroclite fut rassemblée en toute hâte à Douvres pour tenter de sauver le corps expéditionnaire britannique de la reddition. Du 28 mai au 3 juin, malgré les bombardements intensifs, 300 000 hommes (dont 100 000 Français) embarquèrent à Dunkerque et purent gagner la Grande-Bretagne. Devant la débâcle des armées françaises et la perte de la région industrielle du nord, le président du Conseil, Paul Reynaud avait limogé le général Gamelin, remplacé par le général Weygand, qui tenta de reconstituer une ligne de défense de la Somme à la Meuse, sur l'Oise et l'Aisne. Mais, dès le 5 juin, cette ligne fut enfoncée et les divisions allemandes entamèrent leur progression vers le sud, précédées de flots de réfugiés, jetés sur les routes de l'exode. Le 10 juin, jour d'entrée en guerre de l'Italie, le gouvernement français, le président de la République, Albert Lebrun, et le Parlement, suivis du corps diplomatique, quittèrent Paris, déclarée ville ouverte, pour s'installer en Touraine, puis à Bordeaux. Paris fut prise par les forces allemandes le 14 juin. |
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| When the attack was launched, May 10, 1940, the two camps were to little near to equality of strengths in men and in chariots, but Germans benefitted of a very clean aerial superiority (Stukas for bombardments in pricked) and of the advantage conferred by the regrouping of their chariots in divisions armored. Besides, Germany imposed his/her/its offensive strategy whereas his/her/its adversaries, adepts of a defensive strategy, found again surprised, overflowed and had to improvise without big consistency between the different state-regimental adjutants. Finally, contrary to what had recommended some members of the French army (in particular, the general de Gaulle), chariots were not regrouped not in divisions, but dispersed among troops of infantry and, therefore, in the inability to face the armored formations efficiently of Panzers. May 10, the German airborne troops landed in Belgium and in Holland in order to seize of airfields, of bridges, of the, railway nœudses as well as of the Belgian strong of Eben-Emael, on the Meuse. The army Dutch surrendered May 14, 1940, some hours after bombardiers destroyed the sector of Rotterdam business. The queen and the government Dutch had taken the decision to take refuge in United Kingdom. The 14 May also, the thick of the German strengths, preceded of the group of Panzers, emerges of the Ardennes, having swept the French resistance and driven victoriously lines to Sedan!; they sped along toward the sea, passer-by behind armies French and British, arrivals to the help of Belgians. The king of Belgium surrendered May 28, with a big part of the Belgian army, but the government exiled decided to continue the struggle. May 21, the Panzerses, protected by the Stukases, took Abbeville, to the mouth of the Sum, and continued their progression northwards, while bordering the coast. May 26, French, and British were driven back in the pocket of Dunkerque. A flotille heterogeneous was gathered to Douvres in a hurry to tempt to save the British expeditionary body of the surrender. Of May 28 to June 3, in spite of the intensive bombardments, 300 000 men (of which 100 000 French) embarks to Dunkerque and can win Britain. Before the French army debacle and the loss of the industrial region of the north, the president of the Council, Paul Reynaud had dismissed the general Gamelin, replaced, by the general Weygand, that tempted to reconstitute a line of defense of the Sum to the Meuse, on the Oise and the Aisne. But, since June 5, this line, is driven and the German divisions started their progression toward the south, preceded of streams of refugees, thrown on roads of the exodus. June 10, day of entrance in war of Italy, the French government, the president of the Republic, Albert Lebrun, and the Parliament, follow-up of the diplomatic corps, left Paris, declared open city, to get settled, in Touraine, then in Bordeaux. Paris was taken by the German strengths June 14. |
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